Troisième jour de la neuvaine – Regretter la grâce méprisée
Que regrettez-vous, saintes âmes du purgatoire, de la terre que vous avez quittée ?
Je regrette la grâce méprisée… Elle m’a été offerte en si grande abondance, à chaque instant de ma vie : régénération chrétienne, vocation, sacrements, Parole de Dieu, inspirations saintes, bons exemples, faveurs insignes de pardon après la chute. Que de grâces ! Ah ! Si j’avais seulement, durant un seul instant, la liberté d’étancher ma soif à ces sources de la Miséricorde qui jaillissent du Cœur Sacré de Jésus, et que les pécheurs et les indifférents dédaignent !
Vous sur la terre ! Ecoutez sainte Marguerite-Marie vous dire du haut du ciel : « Il n’est personne au monde qui ne puisse ressentir toutes sortes de secours, s’il a réellement pour Jésus Christ un amour reconnaissant, comme celui qu’on Lui témoigne par la dévotion à son Sacré Cœur. »
Prions
Seigneur, Dieu tout-puissant, nous Vous supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans votre Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à Vous bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen.
Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.
Prière à Dieu le Père pour les âmes qui n’ont aucune consolation, pour les âmes les plus oubliées du purgatoire
Dieu de miséricorde, ayez pitié de toutes les âmes qui n’ont aucune consolation, qu’on oublie, et pour lesquelles on ne vous adresse aucune prière. Seigneur, Dieu de clémence, pardonnez-leur, et daignez les délivrer, elles qui ont tant coûté à Jésus votre cher Fils. Délivrez-les de leurs peines, recevez-les avec vos élus dans la gloire éternelle. Par le même Jésus-Christ notre Sauveur. Amen.
Prières quotidiennes
Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen
- Credo
- Consécration de la journée
O divin Cœur de Jésus, en faisant, en votre compagnie, ce « petit tour par le purgatoire », nous Vous consacrons tout ce que nous avons fait et ferons encore de bien, avec le secours de votre Grâce, durant cette journée. Nous Vous prions aussi d’appliquer tous vos mérites à ces saintes âmes. Et vous, saintes âmes du purgatoire, employez en même temps tout votre pouvoir, pour nous obtenir la grâce de vivre dans l’amour et la fidélité à Notre Seigneur Jésus Christ, en répondant sans résistance à ses désirs sur nous. Amen
- Prélude
Descendons un instant en pensée, avec l’Amour de Jésus et l’abondance de ses grâces, au purgatoire !
- Que d’âmes y viennent, en ce moment, commencer leur douloureuse captivité ! Heureuses d’avoir évité l’enfer à tout jamais… Elles sont sauvées… Mais aussi, exilées, pour un temps, de leur céleste Patrie.
- Quelle sainte légion, presque entièrement purifiée s’apprête aujourd’hui même à s’envoler pour le ciel ! Donnons à ces âmes le dernier suffrage qui hâtera de quelques instants leur joyeux départ et demandons-leur de se souvenir de nous dans l’éternel Royaume.
Prions le Miserere (Psaume 51 (50)
Pitié pour moi, Dieu, en ta bonté, en ta grande tendresse efface mon péché. Lave-moi tout entier de mon mal et de ma faute purifie-moi. Car mon péché, moi, je le connais, ma faute est devant moi sans relâche ; contre toi, toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Pour que tu montres ta justice quand tu parles et que paraisse ta victoire quand tu juges. Vois, mauvais je suis né, pécheur ma mère m’a conçu.
Mais tu aimes la vérité au fond de l'être, dans le secret tu m'enseignes la sagesse.
Ote mes taches avec l'hysope, je serai pur; lave-moi, je serai blanc plus que neige.
Rends-moi le son de la joie et de la fête. Qu'ils dansent, les os que tu broyas! Détourne ta face de mes fautes, et tout mon mal, efface-le. Dieu, crée pour moi un cœur pur, restaure en ma poitrine un esprit ferme; ne me repousse pas loin de ta face, ne m'enlève pas ton esprit de sainteté. Rends-moi la joie de ton salut, assure en moi un esprit magnanime.
Aux pécheurs j'enseignerai tes voies, à toi se rendront les égarés. Affranchis-moi du sang, Dieu, Dieu de mon salut, et ma langue acclamera ta justice;
Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange. Car tu ne prends aucun plaisir au sacrifice; un holocauste, tu n'en veux pas. Le sacrifice à Dieu, c'est un esprit brisé; d'un cœur brisé, broyé, Dieu, tu n'as point de mépris.
En ton bon vouloir, fais du bien à Sion rebâtis les remparts de Jérusalem! Alors tu te plairas aux sacrifices de justice, holocauste et totale oblation, alors on offrira de jeunes taureaux sur ton autel.
De Profundis Psaume 130 (129)
Le psaume « De Profundis » est appliqué dans la prière publique de l'Eglise à ceux qui ont été emportés dans les profondeurs de la mort. Que le Seigneur les délivre de tout châtiment que leur aurait mérité leur péché!
Des profondeurs je crie vers toi, Yahvé : Seigneur, écoute mon appel.
Que ton oreille se fasse attentive à l'appel de ma prière!
Si tu retiens les fautes, Yahvé, Seigneur, qui subsistera?
Mais le pardon est près de toi, pour que demeure ta crainte.
J'espère, Yahvé, j'espère de toute mon âme, et j'attends sa parole;
mon âme attend le Seigneur plus que les veilleurs l'aurore,
qu'Israël attende Yahvé!
Car près de Yahvé est la grâce, près de lui, l'abondance du rachat;
c'est lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes.
- Seigneur, donne-leur le repos éternel et que, sur eux, brille sans fin Ta lumière
- Notre Père, 10 Je Vous salue Marie, Gloire au Père
- Salve Regina
Salve, Regína, Máter misericórdiæ
Víta, dulcédo, et spes nóstra, sálve.
Ad te clamámus, éxules, fílii Hévæ.
Ad te suspirámus, geméntes et flentes
in hac lacrimárum válle.
Eia ergo, Advocáta nóstra,
íllos túos misericórdes óculos
ad nos convérte.
Et Jésum, benedíctum frúctum véntris túi,
nóbis post hoc exsílium osténde.
O clémens, O pía, O dúlcis Vírgo María.
Salut, ô Reine, Mère de miséricorde, notre vie, notre
consolation, notre espoir, salut !
Enfants d’Ève, de cette terre d’exil nous crions vers vous ;
vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée
de larmes.
Ô vous, notre Avocate, tournez vers nous vos regards compatissants.
Et, après cet exil, obtenez-nous de contempler Jésus, le fruit
béni de vos entrailles,
Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge
Marie !