« E.T. téléphone maison » Cette simple phrase devrait évoquer des souvenirs puissants. E.T. a marqué notre jeunesse de sa bonté, sa compréhension, son physique attendrissant et de son doigt lumineux et magique.
E.T. nous a appris la sociabilité, l’altruisme, la complémentarité, le déterminisme, la compassion, la tolérance… enfin une corne d’abondance de gentils sentiments. Mais E.T. est un extraterrestre, c’est-à-dire un espoir pour l’avenir.
Nous sommes sortis de la salle de projection avec les yeux pleins d’étoiles scintillantes.
Now…
Le rêve se retire, place à la réalité la plus sombre : la terre est plongée dans un futur apocalyptique.
Les hommes se sont déchirés après avoir épuisé toutes les réserves naturelles de la planète bleue. Un seul survivant (enfin presque), un être de métal et de circuits intégrés qui a pour seule activité de compiler les déchets de l’humanité au rythme des mouvements du soleil. Wall-E possède en effet des batteries alimentées par des panneaux photovoltaïques.
Cette tache rébarbative est bientôt interrompue par l’arrivée d’un autre robot : EVE qui recherche des traces de vie sur les reliefs accidentés de la Terre.
On assiste alors à la naissance d’une idylle digne de la « belle et le clochard » ou «beauty & the beast» tant les aspects des 2 protagonistes divergent à la hauteur de la noblesse des fonctions qui leurs sont attribuées.
Cette histoire d’amour se poursuit dans l’espace au milieu de la colonie d’humains en orbite autour de la Terre, guettant des signes de rétablissement des conditions de vie. Ces hommes sont devenus des ombres, dépendants d’une technologie omnipotente. Des enveloppes privés d’âmes et d’émotions.
Eve et Wall-E vont insuffler cet espoir propice à l’éclosion d’un renouveau. Utopique?
Peut-être.
Alors Wall E ou ET, quel est votre choix?