Le goéland est fatigué d’avoir trop pêché, ou alors il est devenu feignant et ne daigne même plus sortir en mer. Auquel cas, la malbouffe le guette. Ce jour-là, dans le port de La Cotinière (commune de St-Pierre-d’Oléron), le goéland semblait lutter comme un fou, et pourtant la proie était morte depuis longtemps et même en morceaux : il ne restait que la tête, enrobée de son jus de vase pur port. Le goéland en a récupéré quelques morceaux, et a laissé la quasi-totalité de ladite tête pour d’autres amateurs. Le goéland n’avait peut-être pas tant faim que ça.