Plage automnale, fait pas trop froid dehors mais doit pas faire bien chaud dans l’eau. Qu’importe, avec les combis, les gens qui déambulent avec de l’eau entre le nombril et les aisselles, n’ont pas l’air frigorifiés
Mais que font-ils en ce gris après-midi de novembre, à marcher, vite de surcroit, dans l’eau salée d’un littoral charentais ? Ces gens, mesdames-messieurs, pratiquent la marche aquatique, aussi appelée « longe côte », parce-qu’on longe la côte en marchant dans l’eau. Mais bien bien dans l’eau, pas juste les petons et le début des chevilles. C’est donc un sport nécessitant une certaine endurance, même s’il est présenté « tout public » sur le site de la Fédération Française de Randonnée. C’est d’ailleurs sur ce site que j’apprends qu’il s’agit d’un sport assez récent (16 ans), qui est né dans le nord de la France à l’initiative d’un entraineur d’aviron. On peut pratiquer ce sport en mer ou sur les lacs, à condition que le sol soit régulier et sans obstacle. Choisis bien ta plage, camarade !
Le titre de cette note est, vous l’aurez reconnu, tiré d’une chanson de Souchon. Qu’il en soit remercié.