Le journal de Sylvie 40

Publié le 02 août 2008 par Helenp

 

Durant ces quelques jours de congés, je me “retrouve” plus sereinement sans devoir regarder l'heure, sans devoir courrir de droite et de gauche et j'en arrive à comprendre réellement que le pire dans la solitude, ce n'est pas d'être seule, c'est d'être confrontée à l'absence de l'autre, l'être cher.

Je me souviens de nos rires, de nos jours qui se coloraient, nos journées étaient gaies, nos échanges joyeux, si vivants malgrè les tensions de la vie!

J'avoue qu'il y a, encore des jours envahis de pensées polluant mon existence, des jours où je peine à vivre en essayant de me projeter en avant. Je ne peux que me fixer sur l'instant présent avec bien souvent en souvenir le passé qui revient au galop!

Ecrire un journal m'aide beaucoup, c'est un peu écrire “une lettre bouée”, un appel au secours qui réclame écoute, attention et acceptation du vécu pour un début de libération par la parole; libération de soi, comme un acte d'expulsion, un nouveau souffle.

Je suis de nature plutôt angoissée mais calme et réservée, détestant me mettre en avant, aimant la tranquilité, la nature et certains moments de solitude à écouter une musique douce, lire ou tout simplement m'allonger en essayant de tout balayer de mes pensées, de ces instants qui reposent le corps et l'esprit.

En écrivant, je peux confier des choses, des moments que je n'aurais pas su ou pas osé prononcer, n'aimant pas “directement” me confier aux autres. Je peux ainsi relire à loisir certains passages, fermer les yeux et revoir les événements vécus, prendre du recul, voir les éventuels changements psychologiques.

  

  

livre d'or