propos ascétiques XLVII

Publié le 04 août 2008 par Moinillon
Le jeûne peut remplir de fierté par lui-même, mais non devant Dieu. En effet, il n'est qu'un instrument pour dresser à la tempérance ceux qui le veulent. Il ne faut donc pas que les combattants s'en fassent gloire, mais ils doivent attendre, dans la foi en Dieu, d'être arrivés au but poursuivi. En effet, les artisans habiles dans un domaine quelconque ne tirent pas de leurs instruments la fierté que leur promet la réussite de l'œuvre projetée, mais chacun d'eux attend que la forme en soit achevée pour qu'elle fasse ressortir la perfection de leur art.
Saint Diadoque de Photicé : Les propos ascétiques. Cent chapitres.