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Neuvaine préparatoire à la fête de l'Immaculée Conception. Jour 1 : Marie, nouvelle Ève

Publié le 29 novembre 2021 par Crioult

Jour 1 :

 Marie, nouvelle Ève

Neuvaine préparatoire à la fête de l'Immaculée Conception. Jour 1 :  Marie, nouvelle Ève

 

Dans les Écritures 

« Le Seigneur dit à la femme : "Qu'as-tu fait là ?"

La femme répondit : "Le serpent m'a trompée et j'ai mangé."

Alors le Seigneur Dieu dit au serpent : "Parce que tu as fait cela, tu seras maudit parmi tous les animaux et toutes les bêtes des champs. Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci te meurtrira la tête et, toi, tu lui meurtriras le talon." »

Genèse 3, 13-15
Première lecture de la messe de l’Immaculée Conception, 8 décembre

 

Méditation

La neuvaine préparatoire à la solennité de l'Immaculée Conception se situe toujours dans le temps de l'Avent. Ce sont les hasards du calendrier. 

Mais le hasard, parfois, fait bien les choses. L'Avent nous fait regarder le passé et l'avenir. C'est, par excellence, le temps des prophéties. Aujourd'hui, regardons en arrière. Marie fait exception dans toute l'humanité, puisqu'elle seule a été préservée du péché originel. On en connaît les conséquences : le travail sera pénible ; l'enfantement aussi. Mais la sanction du péché est accompagnée d'une promesse : l'ignoble serpent qui a séduit la femme sera écrasé. Qui l'écrasera ? La descendance de la femme. Ainsi, celle qui est à l'origine du péché sera aussi à l'origine du Salut. 

Dans le livre de l'Apocalypse, la Femme couronnée d'étoiles a la lune sous ses pieds. Dans la vision de l'époque, la lune, c'est l'astre mort, par opposition au soleil. La Femme des derniers temps, la nouvelle Ève, immaculée comme Ève avant le péché, sera victorieuse du péché et de la mort. Non par elle-même, mais parce qu'elle aura mis au monde le Sauveur. 

Saint Paul développe largement le thème du Nouvel Adam qui sauve l'Adam pécheur. Sa vision peut être étendue à Marie, la Nouvelle Ève, car, comme dit le même saint Paul, « quand vint la plénitude des temps, Dieu envoya son Fils, né d'une femme ». 

Nous pourrions donc, en ce premier, jour, regarder ce long chemin de grâce qui mène d'une Ève à une autre. Ce chemin de grâce se prolonge jusqu'à nous, car Dieu est fidèle.

 

Prière à Marie

Ô Marie,
Dieu pensait à toi dès le jardin de la Genèse.
À la première femme, Ève notre mère,
Dieu a promis que sa descendance écraserait le serpent.
Toi-même, tu ne serais pas le Salut, mais tu serais la Mère du Sauveur.
À travers les âges, Dieu a façonné un peuple, Israël,
Et dans ce peuple, quelques âmes accordées à son amour.
Quand vint la plénitude des temps, tu es apparue, pleine de grâce.
Avec toi, Marie, je rends grâce pour la fidélité de Dieu :
« Il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères. »
Je rends grâce pour les générations de témoins qui ont transmis la Bonne Nouvelle,
Pour ceux qui m'ont conduit au baptême,
Faisant de moi un enfant de Dieu, un temple de l'Esprit.
Seigneur, tu m'as conduit jusqu'à ce jour où nous sommes :
Qu'il soit un jour de joie et d'action de grâces,
Avec Marie, la Nouvelle Ève.
Prière rédigée par Mgr Jacques Perrier 

 

Réflexion

« La Sainte Vierge est notre Mère, c'est entendu. Elle est la Mère du genre humain, la nouvelle Ève. Mais elle est aussi sa fille. L'ancien monde, le douloureux monde, le monde d'avant la grâce l'a bercée longtemps dans son Cœur désolé... Des siècles et des siècles, il a protégé de ses vieilles mains chargées de crimes, ses lourdes mains, la petite fille merveilleuse dont il ne savait même pas le nom. Une petite fille, cette reine des anges ! Et elle l'est restée !

Le regard de la Vierge est le seul regard vraiment enfantin, le seul vrai regard d'enfant qui ne se soit jamais levé sur notre honte et notre malheur. Il faut sentir sur soi ce regard qui n'est pas tout à fait celui de l'indulgence — car l'indulgence ne va pas sans quelque expérience amère — mais de la tendre compassion, de la surprise douloureuse, d'on ne sait quel sentiment encore, inconcevable, inexprimable, qui la fait plus jeune que le péché, plus jeune que la race dont elle est issue, et bien que Mère par la grâce, Mère des grâces, la cadette du genre humain. »  

Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne

 

Chant

Vierge Sainte, Dieu t'a choisie
Depuis toute éternité
Pour nous donner son Fils bien-aimé, 
Pleine de grâce, nous t'acclamons. 
Ave, ave, ave Maria (bis)
Par ta foi et par ton amour, 
Ô servante du Seigneur !
Tu participes à l'œuvre de Dieu, 
Pleine de grâce, nous te louons.
Ô Marie, refuge très sûr
Pour les hommes, tes enfants, 
Tu nous comprends et veilles sur nous, 
Pleine de grâce, nous te louons. 
J-P. Lécot - P. Décha 

 

Invocation 

Ô Marie, conçue sans péché, 
Priez pour nous qui avons recours à vous !

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