Ahhh Noël ! Ses lutins, ses promesses de cadeaux, ses épines de sapin, ses guirlandes illuminées pour un lendemain meilleur et : son variant Omicron. Imaginez une seconde que les Grecs aient intitulé leur lettre O : Omacron et on s’en serait tapées des barres de rire ! Juste avant l’élection : O Macron !
Il parait d’ailleurs, très sérieusement, que la lettre ξ, soit xi en grec, a été refusée en tant que dénomination du nouveau variant du Covid 19 parce que le leader chinois, Xi Jingping, s’y est opposé. Tu m’étonnes ! Déjà que la Chine est le berceau de cette pandémie, alors si Monsieur Xi incarne en plus le virus en personne : impossible, ça fait tâche dans le CV.
Avec la quantité de variants qui déferlent depuis deux ans, on sera bientôt tous capables de réciter l’alphabet grec d’ici quelques mois, il faut aussi voir le bon côté des choses : alpha, bêta, delta, gamma…
Donc, on a Omicron en invité avec la dinde et les marrons. Et, pour fêter ça, qu’est-ce qu’on chante ?
Je me suis toujours demandé ce que pouvaient entonner les enfants avant que Tino Rossi ne crée : « Petit Papa Noël ». Des chants religieux je présume ?
Les chansons de Noël, je m’y prépare, j’ai même pris de l’avance, et, vous me remercierez sans doute – ou pas – car je vais également vous faire gagner quelques jours.
Avant, toutefois, que vous ne me détestiez pour avoir ce titre en tête pendant un mois, j’ai longtemps considéré que la meilleure chanson de Noël était celle, anti-militariste, de John Lennon : « So this is Christmas », mais bon, ça plombe un peu l’atmosphère de parler de la fin de la guerre au moment où tu galères à couper la bûche.
Mais là, j’ai mieux. Alors, alors, alors : « All I want for Christmas is youuuuuuu, Baby ! »