Il y a comme ça des phases où je n’arrive plus à lire de roman. En novembre, j’en ai ouvert trois ou quatre, j’ai rarement dépassé la p. 20. A chaque fois, il faut un roman très spécial pour me redonner l’envie. Et ce Cadavres exquis est assurément très spécial.
Accrochez-vous un peu pour le résumé : voilà un monde où les animaux ont disparu et où les humains, affamés de viande (on est en Argentine), en viennent à élever d’autres humains pour les manger. 280 pages de dystopie froide et parfaitement incarnée, méthodique et implacable. Le tour de force de…