Nous ne nous quittons pas vraiment:ce n’est que du semblant;nous nous pleurons dans le giletpour ne pas oublierce que fut notre bonne vieau fil de tant d’années,mais à l’instant dans les étoilesnos voiles confonduestrès doucement dériventen partance vers les issues...Si je m’en vais te laissant là,prends bien soin des oiseaux,et si tu partais avant moije m’occupe des chats;le piano ne bougera pas:la mélodie demeureentre nous par delà les heures...Nous nous somme bien entendus,nos enfants nous ressemblent;ce sera beaucoup de chagrinde n’être plus ensemble -en apparence seulement...Car nous ne nous quitterons pas,mais pour nous allégernous semblerons nous faire la belle,et la ronde des sphèressera notre doux carrouselde l’ombre à la lumière...(Peinture: Vassily Kandinsky)