Au couloir brossé du vent de sa mémoire
Git une raison noire que blanchit la saison
Pareille au temps passé nourri d’aliénation
Où dans un sourd espoir débute leur histoire.
Se souvient-il du champ jonché de ces miroirs
Des nuits abandonnées bordées de tendres joncs
Des jardins oubliés qui demandaient pardon
De rêves égarés trahissant la raison.
Une amante incomprise, écriture incertaine
Chevillée à son encre comme l’âme à sa peine
Au nom prédestiné qui la dessinait nue
Amoureuse blessée qu’il appelait sa reine
Se livrait sans pudeur à ce sombre inconnu
Au point qu’elle se jeta, habillée, dans la Seine.