J’emprunte ce gimmick à Dominique A. je suis sûre qu’il ne m’en voudra pas. (Allez Dominique ! Tu permets que je t’appelles Dominique ? Ce n’est pas comme si j’étais envoutée par cette chanson au point de la citer sans cesse ? Si ? Bon. Allez ! juste une dernière fois…)
Etudes de mains, Leonardo da Vinci.
Je rentre à l’instant chez moi, après trois petits verres de Martini Rosso (et leurs délicates rondelles d’orange), biens frais, doux et sucrés comme il se doit… et voici que je tombe nez à nez avec ce tag que me refourgue ma copine Evin.
Je dois avouer que je ne suis pas très tag (ni taz d’ailleurs), mais que certains d’entre eux m’amusent.
Aujourd’hui, parce qu’il est minuit passé et l’ivresse aidant, je décide de relever le défi ! (Et puis je suis presque obligée de le faire puisque j’avais refusé le dernier tag en date. Deux fois de suite c’était trop impoli pour Madame « trop bonne trop conne » que je suis à mes heures.)
Je n’ai pas pour habitude de répondre à des tags demandant des réponses aussi intimes (c’est que j’ai de la famille qui lit moi !), je décide donc, comme à mon habitude de prendre le tout avec une grande légèreté et vous propose mes modestes réponses (qui j’espère ne seront pas trop influencées par celles que j’aie pu lire à l’instant) :
:: Si j’étais un slip : je serais confortable avant tout, en coton noir, mais toutefois orné de quelques liserés de dentelle colorée, assorti les grands soirs – ou parfois par hasard, au soutien-gorge correspondant. Mais sans jamais vraiment forcer sur le destin.
:: Si j’étais un Sextoy : je serais discret et efficace, à utiliser seul(e) ou à deux.
:: Si J’étais un fantasme : je serais réalisable dans les hautes herbes, un après-midi brûlant d’été, là où le vent saurait jouer avec nos cheveux, portés par le concert des feuillus alentours.
:: Si je devais faire l’amour avec un animal : il serait de la famille des Homo sapiens (sapiens). Il aurait j’imagine son côté Erectus, mais si c’était l’amant de mon choix, il saurait bien sûr jouer de cette fantaisie avec élégance.
De plus, cet animal aurait beau savoir qu’il sait, il serait suffisamment galant pour me faire croire que j’ai raison (et de toutes façons, c’est prouvé, j’ai toujours raison, donc son rôle serait assez simple).
:: Si je devais te dire quelque chose à l’oreille pendant qu’on fait l’amour : ce serait quelque chose de furtif mais intense. Tendre ou cruel, suivant l’humeur. Prémédité ou non… Les mots dans ces moments là sont souvent incontrôlés… et c’est malheureusement le lieu de quiproquo et de révélations erronnées, voire totalement extrapolées. Qui sait donc quel(s) mot(s) je serais ?
:: Si j’étais Clara Morgane, mais avec mon cerveau actuel : dans un premier temps je serais bien surpise ! Imagine-toi, toi, te retrouver dans le corps de Clara Morgane. Parce que bon, mon cerveau actuel aurait bien du mal à se trouver dans son corps, penses-tu ! Passées les curiosités, peut-être que j’essaierais de jouer un peu de cet outil qu’on me donne (histoire de vérifier quoi)… et puis surtout, je serais blonde. Et ça, ça ne s’apprend pas comme ça…
Blagues à part, j’imagine surtout que je serais tout simplement la même qu’aujourd’hui, probablement avec les mêmes complexes, les mêmes désirs, les mêmes hésitations… Après tout, mon cerveau est déjà dans un corps sympa (bon, je ne me compare pas à Clara, je suis bien loin de ces canons, mais tout de même, je ne me plains pas…)… et ce n’est pas pour autant que ce cerveau apprécie le corps qu’il dirige.
:: Si j’étais une zone érogène : je serais répartie sur l’intégralité de la surface du corps, sur une peau fine et douce très réactive au stimulus.
:: Si j’étais un détail absolument irrésistible : je serais une veine saillante, au creux de l’avant bras d’un homme ou chevauchant délicatement le dessus d’une main délicate aux longs doigts.
:: Si j’avais une morale sexuelle : je n’oublierais jamais aucun de mes actes et serais toujours sobre et alerte, pour profiter au maximum de ces instants. Je serais la morale d’une sexualité consciente et libérée, prônant et prodigant les valeurs perdues du romantisme.
:: Si je me réveillais demain sans pénis ni vagin : j’aurais pour commencer un sérieux problème d’identité… puis je m’ouvrirais sûrement à d’autres possibilités et l’éventualité de goûter à bien d’autres plaisirs.
Je ne sais qui a fait ou non ce tag, je ne taguerai donc personne… à moins que les nouveaux propriétaires du blog des BoB Trotters ne veulent ne s’y essayer (Au moins toi, Miss Obar Dheathain Chacha !) ? Et toi Gaby, l’as-tu fait ?
Des réponses masculines seraient fort intéressantes. J’ai l’impression de n’avoir vu ce tag que dans des espaces féminins (oui, bon, nous sommes peut-être aussi un peu futiles…).
Je vous souhaite une fois de plus une très belle nuit…
Au plaisir…