Ce petit bonhomme, croisé sur le coin d’un trottoir, me sourit. Je pense aux petites mains qui ont tracé ses traits et je cherche en ma tête d’adulte, pourquoi, malgré le fait qu’il n’ait pas de bras et de très grosses oreilles, il me plait et m’attire. Mon esprit cherche trop loin un sens caché qui n’existe pas car soudain : bingo, la lumière se fait dans ma petite tête !
Si ce petit bonhomme a attiré mon regard, c’est parce qu’il
souriait, coquin et tendre, présentant un air de douceur et d'affection, tel un témoignage touchant offert à qui voulait bien le prendre.
Je l'ai pris.