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Le samedi de la 2e semaine du temps ordinaire -Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 3,20-21.

Publié le 22 janvier 2022 par Crioult

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 3,20-21.

En ce temps-là, Jésus revint à la maison, où de nouveau la foule se rassembla, si bien qu’il n’était même pas possible de manger.
Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Saint Thomas d'Aquin (1225-1274)

théologien dominicain, docteur de l'Église

Leçons pour la fête du Corps du Christ (Lectures chrétiennes pour notre temps, fiche E8; trad. Orval; Abbaye d'Orval 1971)

Jésus se donne entièrement, jusqu'à donner son corps et son sang

Les immenses bienfaits dont le Seigneur a largement comblé le peuple chrétien élèvent celui-ci à une dignité inestimable. Il n'y a pas, en effet, et il n'y a jamais eu de nation dont les dieux soient aussi proches que notre Dieu l'est de nous (cf Dt 4,7). Le Fils unique de Dieu, dans le dessein de nous rendre participants de sa divinité, a assumé notre nature et s'est fait homme pour diviniser les hommes. Tout ce qu'il nous a emprunté, il l'a mis au service de notre salut. Car, pour notre réconciliation, il a offert son corps à Dieu le Père sur l'autel de la croix ; et il a répandu son sang comme rançon pour nous racheter de notre condition d'esclaves et pour nous purifier de tous nos péchés par le bain de régénération. Afin que demeure parmi nous le continuel souvenir d'un si grand bienfait, il a laissé aux croyants son corps en nourriture et son sang en breuvage sous les espèces du pain et du vin. Ô admirable et précieux festin qui apporte le salut et contient la douceur en plénitude ! Que pourrait-on trouver de plus précieux que ce repas où ce n'est pas la chair des veaux et des boucs, mais le Christ vrai Dieu qui nous est offert ?


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