L’expression populaire « curieuse comme une vieille chatte » pourrait être remplacée sans mal par « curieux comme un écureuil ». D’ailleurs ne dit-on pas un nécureuil, des nécurieux ?
Régulièrement, badant pendant la pause méridienne dans divers parcs et jardins, je croise le sciuridé sautillant, allant de noix en noisette, de branche en cachette, toujours à toute vitesse. Le petit animal des jardins, habitué à l’humain, tente souvent une approche : l’un d’eux, il y a quelques années, avait même tenté la grimpette sur mes baskets. Régulièrement, l’écureuil s’approche, regarde puis repart, puis revient. Il suffit juste de rester immobile, smartphone en pogne pour cliquer au bon moment, sans zoom ni autre artifice.