Temps de prière à Saint Claude La Colombière

Publié le 15 février 2022 par Crioult

  Temps de prière  à Saint Claude La Colombière

C’est un jésuite, Claude La Colombière, qui est envoyé en 1679, près de Marguerite Marie, afin de la diriger, lui demander de relater les grâces dont elle a été et est l’objet.

C’est lui qui authentifie la mission surnaturelle de Marguerite Marie auprès de ses supérieurs.

Claude la Colombière est né près de Lyon. Il entre dans la Compagnie de Jésus, les jésuites, à 17 ans. En 1674, à l’âge de 34 ans, sitôt faite sa profession solennelle, il est envoyé à Paray-Le Monial. Là-bas, il devient le confesseur du couvent de la Visitation. La supérieure de Marguerite-Marie la confie au Père La Colombière. Le prêtre et la moniale se comprennent tout de suite.

Jésus avait dit à Marguerite-Marie

   « je t’enverrai mon fidèle serviteur et parfait ami. »

Ainsi le jeune jésuite devient l’instrument par lequel le Christ va diffuser dans l’Eglise le Culte du Sacré-Cœur relevé à Sainte Marguerite-Marie.

En 1675, le Père La Colombière est nommé prédicateur de la duchesse d’York et il reste deux ans en Angleterre. Là-bas, il sera banni à cause de calomnies. Il tombe alors malade de la tuberculose. Il revient à Paray-le-Monial.

Marguerite-Marie l’a prévenu : « Notre Seigneur m’a dit qu’il voulait le sacrifice de votrevie en ce pays. » Il meurt à l’âge de 41 ans.

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   Orientons notre méditation sur l’amitié spirituelle de ces deux saints

La présence de Claude la Colombière auprès de Marguerite-Marie fut aussi importante que discrète. Elle fut toute surnaturelle. On chercherait en vain la moindre trace, chez l’un ou l’autre, de compensation affective. Ces deux cœurs dans la conscience très vive qu’ils ont des exigences de leur consécration, se veulent totalement réservés à Dieu.

Alors qu’elle communiait des mains du Père Claude la Colombière, Marguerite-Marie eut la vision de trois cœurs. Ecoutons-la :

« lorsque je m’approchai pour Le recevoir dans la Sainte Communion, Jésus me montra son Sacré-Cœur comme une ardente fournaise, et deux autres qui s’y allaient unir me disant : « C’est ainsi que mon pur amour UNIT ces trois cœurs pour toujours. »

Claude la Colombière, plongé dans la nuit du cœur, offre à Dieu le sacrifice de ses amis. Il dit à Jésus cette prière si touchante :

 « Acceptez ce sacrifice si difficile, mais en échange, mon divin Sauveur, soyez Vous-même leur ami, SOYEZ LEUR AMI A MA PLACE …Soyez donc leur ami, Jésus, le seul et véritable ami. »

Sainte Marguerite-Marie, Saint Claude la Colombière : deux saints aux cœurs pétris d’amour absolu envers Dieu.

Arrêtons-nous à cette amitié spirituelle, toute désappropriée et donnée, en laquelle Dieu occupe toute la place. Amitié en pure perte ? Non car elle est redonnée au centuple, par la joie, le bonheur intérieurs qu’elle communique. Cette amitié spirituelle est ouverte aux dimensions du monde.

Aimer les autres en Dieu, abandonner nos affections à Dieu, c’est Le laisser aimer en nous, c’est Le laisser aimer, Lui, à notre place.

 Souvent, même au cœur de nos prières, nous « donnons tout » mais nous n’abandonnons rien, nous ne livrons rien. Nous restons agrippés à nos volontés propres, nos souhaits, nos biens, « notre » apostolat, nos affections. Nous voulons posséder. Nos prières d’abandon, reconnaissons-le, nous le disons des lèvres mais elles n’habitent pas notre cœur, pas durablement en tout cas. Nos abandons au Seigneur, reconnaissons le humblement, sont souvent éphémères. Pourtant, cette Volonté du Seigneur est une Volonté toute d’amour. Pourquoi avons-nous peur ?

Sainte Marguerite-Marie confie à Dieu son souhait d’une union toujours plus grande envers Lui. Ecoutons-la :

  « Je prie le Sacré-Cœur pour qu’il m’ôte le pouvoir de lui résister. »

Et le Seigneur lui promet cette grâce qu’elle sollicite dans une intention très pure. Il lui répond :

   « Je te rendrai impuissante à me résister. »

     Le Père la Colombière prie lui aussi et sollicite cette même grâce.

Nous ferons nôtre, pendant ce temps de neuvaine, cette prière d’abandon de Saint Claude la Colombière adressée au Sacré Cœur de Jésus.

     Sacré Cœur de Jésus,

   Apprends-moi le parfait oubli de moi-même,

    Puisque c’est la SEULE VOIE par où entrer en Toi.

   Je sens en moi une grande volonté de Te plaire

     Et une grande impuissance d’en venir à bout.

   Fais en moi Ta volonté, Seigneur ! Je m’y oppose, je le sens bien…

   C’est à Toi de tout faire, divin Cœur de Jésus.

Rendons grâce pour ces amitiés spirituelles des saints, vivante image de la tendresse divine, tendresse divine aux dimensions de l’infini. Il nous semble bon de nous arrêter un instant à ces amitiés voulues par Dieu, de nous arrêter à la véritable beauté de ces saintes amitiés spirituelles toutes tournées vers le Créateur du Ciel et de la terre, enfouies dans le Sacré-Cœur de Jésus et d’où elles ne sortent jamais.

TOURNONS NOUS VERS l’Immaculée afin qu’Elle virginise toutes nos relations.

Nous pourrons accompagner chaque jour d’une dizaine de chapelets la prière de neuvaine à Saint Claude La Colombière…

Marie Immaculée, vous êtes le signe de notre espérance. Avec vous, en vous, nous disons :

  

  Notre Père…

-Image Immaculée de la Sagesse de Dieu, je vous salue Marie…

-Reine Immaculée du Ciel et de la terre, je vous salue Marie…

-Tour Immaculée de l’Eglise militante, je vous salue Marie…

-Cause Immaculée de notre bonheur, je vous salue Marie…

-Soutien Immaculé des confesseurs, je vous salue Marie…

-Joie Immaculée de ceux qui espèrent en vous, je vous salue Marie…

-Avocate Immaculée des pécheurs, je vous salue Marie…

-Rose Immaculée entre les épines, je vous salue Marie…

-Dispensatrice Immaculée des grâces de Dieu, je vous salue Marie…

-Fontaine Immaculée de l’amour divin, je vous salue Marie…

Gloire au Père…

O Marie, Conçue sans péché, priez-nous qui avons recours à vous (3fois)

Notre Dame de Lourdes, priez pour nous.

   Cœur Sacré de Jésus, nous avons confiance en vous (3fois).