Sainte Julienne de Nicomédie
Martyre en Bithynie (IVe siècle)
Vierge et martyre à Nicomédie en Asie Mineure, elle fut condamné par son fiancé lui-même qui présidait le tribunal au nom et sous la pression impériale. Un martyrologe du moyen âge résume ainsi ses supplices: "Le plomb fondu la laisse intacte. Elle est balancée dans l'espace suspendue par les cheveux - elle puise de nouvelles forces dans l'eau bouillante où elle est plongée. - Faible vierge, elle triomphe des forces infernales - et ne cesse de vivre qu'au moment où sa main cueille la dernière palme."
Aux XVIIIe et XIXe siècles, il existait au Val St Germain un pèlerinage très populaire, lié au culte de sainte Julienne. Sainte Julienne de Nicomédie fut martyrisée au troisième siècle en étant plongée dans une cuve de plomb fondu, devenu tiède à son contact, puis elle fut décapitée. Cette sainte était invoquée pour la guérison des fièvres, des épidémies, des maladies infantiles et de la stérilité. (diocèse d'Évry)
Chaque année, des centaines de pèlerins venus des paroisses environnantes venaient au Val-Saint-Germain pour offrir des «souches». Ce sont de gros porte-cierges en général en bois sculptés et peints, témoignages d'un art populaire et naïf.
Illustration: Sainte Julienne au milieu des «souches» des communes.
La légende dorée