Un scan émotionnel dans la feuille qui vibre.
Sans cesse avoir vu nu, belle aura parfumée,
Cet étant déguisé de saisons décimées.
Fulminant dans la chrysalide du calibre,
Echiné à son fil qui tend sa verticale,
Vacillant il aiguille un monde horizontal.
Un souffle y soutient une délicate phrase.
Un filigrane étire un tremblant éclairage.
Une peau éloignée sur ces minces embases,
Se pare pour frémir de sibyllines pages.
Une épître serrée autour de son échasse,
Répand comme un courant vrillant sur le rayon,
Des anneaux saturniens dont les fluides embrasses,
Envahissent les cartes d’un vent d’alluvions.