Magazine Humeur

650 – Indigestion

Publié le 06 mars 2022 par Stiop

Je ne suis jamais allé au Canada. Je le regrette, et d’autant plus aujourd’hui. Mes motivations ?

Le grand air, les paysages, le sirop d’érable, la neige en abondance, la nature sauvage et préservée, les lacs et montagnes, la francophonie à des milliers de kilomètres, par-delà l’océan, en Amérique du Nord, Ye Ha !

Bullshit.

La seule envie qui m’anime à l’heure actuelle d’aller au Québec repose sur mon ardente volonté de goûter la spécialité locale : la poutine.

Bouffer de la poutine, et puis la vomir.

Cet individu, qui est rentré dans les livres d’histoire par la petite porte en s’autoproclamant président à vie, en sortira par une bouche d’égout, avec les ordures et les régurgitations de ses détracteurs.

Je suis allé en Ukraine en 2010, pays fier, paisible et accueillant, empreint d’une grande spiritualité religieuse. Je suis allé plusieurs fois en Russie également, avec le souvenir durable d’un peuple chaleureux, sensible, courageux et généreux.

Il paraît que le russe poutine, avec un tout petit « p » a des origines ukrainiennes. Ah. La vérité est qu’il s’est désormais fabriqué sa propre ascendance territoriale, loin de la Russie et de l’Ukraine, puisqu’il n’est doté d’aucune des qualités qui caractérisent ces deux pays.

Il vient d’un lieu sinistre où la brutalité et la honte sont des principes d’éducation, dans lequel son esprit a été nourri par le venin, le sentiment belliqueux et l’amertume. Ce petit « p » ignore la « paix ».

Je ne sais pas quel sort sémantique sera réservé à la poutine canadienne, sera-t-elle renommée, boycottée, détruite ?

Un jour, peut-être, j’irai au Canada.

poutine


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