<< Poésie d'un jour
fusain de Érick Koch
Ce que l’horreur
a dit
nous l’avons entendu
la surprise était
qu’elle a la voix
de l’homme
Ce que l’amour
a dit
nous l’avons entendu
ce qui semblait si beau
c’est qu’il n’avait
besoin d’aucune voix
Ce que
la mort a dit
nous l’avons écouté
mais sa phrase
à jamais demeure sans
écho
Werner Lambersy, Chroniques d’un promeneur assis, Dessins au fusain de Érick Koch, Cadex éditions, 1997, p.10
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WERNER LAMBERSY
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