Entre les noyers (Ajour 2)

Publié le 13 mars 2022 par Les Alluvions.com

Ta silhouette

dans la porte d’écorce

La grâce

Le sourire

au vent des herbes

S’arrêter

là où le héron 

peut-être

s’élèvera des saules

où le souffle de la rivière

fera frissonner ta nuque

A dix pas je saisis

l’arc des lèvres 

le baiser roux des feuilles

Les troncs timides 

Sont des parenthèses d’aube

Les forteresses de paille

écroulées

moisissent 

en silence

On dirait que 

rien ne viendra rouiller

le fer du souvenir