Déambulation urbaine et parisienne, du côté du quartier latin. Comme sur de nombreux murs, un peu de street art. Du mignon en mosaïque orange, un casimir tenant une grappe de raisin. Parce-que la rue porte le nom de Casimir Delavigne. Un Casimir. Une grappe. La vigne. Jeu de mots, aurait dit maître Capello. Seventies, suite.
Bien évidemment, le vrai Casimir Delavigne n’avait rien d’un personnage pour série télé. C’était un poète de la première moitié du XIXe siècle, qui a même composé quelques opérettes. Il était proche de Scribe et de Crébillon et, pour être franchement honnête, je n’avais jamais entendu parler de ce monsieur avant d’avoir le regard attiré par le Casimir orange placé au-dessus de la plaque de rue portant son nom.