C'était en 2005, au pied du Mémorial-des-Irlandais,
à Grosse-Île. J'avais les cheveux teints en roux
pendant que j'écrivais Les têtes rousses.
Cette année, pas de défilé dans les rues. Les bars viennent de rouvrir, on pourra déguster une Irish Stout. Ou rêver ou même préparer un voyage en Irlande.
Quant à moi qui lit moins mais qui lit encore, je cherche les romans québécois où il est question d’Irlande.
J’ai déjà lu tous les Fanette de Suzanne Aubry, Les Foley d’Annie Claude Thériault.
J’ai feuilleté le James Joyce de Victor Lévy Beaulieu (vous savez le genre de livre que vous n’avez pas réussi à lire en entier).
Je me rappelle vaguement avoir lu L’Été de l’île de Grâce de Madeleine Ouellette Michalska et Le salut de l’Irlande de Jacques Ferron.
Je crois bien que je vais lire Les orphelins irlandais de Micheline Dalpé, décédée en avril dernier.
J'irai jeté un coup d'oeil sur Les Irlandais de Grosse île de Christiane Duquette, Mary l’Irlandaise de Mary Rouy et La chance des Irlandais de Frederic Latreille.
Donc, pour moi, me souvenir des Irlandais, ce ne sera pas qu’aujourd’hui, mais bien un bon mois!
Tout en lisant, me reviendra l’air de When Irisn eyes are smiling que ma mère fredonnait — plus que chantait — en repassant la quinzaine de chemises de ses deux hommes.
Me reviendront aussi quelques images quand, en 1971, j’ai sillonné l’Irlande en vélo. J’étais jeune, j’étais amoureuse, j’avais cinquante livres en moins!
Pendant que je lirai, ressurgira tout ce qui m’a permis d’écrire sur mes ancêtres Bridget Bushell et Denis Lynch et leurs descendants : le plaisir des recherches en généalogie, l’escapade à Grosse île, les entretiens avec ma mère qui m’a raconté son enfance et sa jeunesse. Ma vie.
Et vous, le 17 mars signifie-t-il quelque chose pour vous?
Et si vous ne connaissez pas encore ma trilogie, c'est par là >>>