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Cinquième dimanche de Carême - Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 8,1-11.

Publié le 03 avril 2022 par Crioult

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 8,1-11.

En ce temps-là, Jésus s’en alla au mont des Oliviers.
Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu,
et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère.
Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? »
Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre.
Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre.
Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? »
Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938)

religieuse

Petit journal, § 1318-1319 (Petit journal, la Miséricorde divine dans mon âme ; trad. Apostolat de la Miséricorde divine ; Parole et Dialogue, 2002, p. 443-444 ; rev.)

Un océan de miséricorde s’est ouvert

Ô mon Jésus, en remerciement pour tant de grâces, je t’offre mon âme et mon corps, ma raison et ma volonté ainsi que tous les sentiments de mon cœur. Par mes vœux, je me suis donnée entièrement à Toi, je n’ai plus rien que je puisse T’offrir. Jésus m’a dit : « Ma fille, tu ne m’as pas donné ce qui est essentiellement tien. » Rentrant en moi-même je reconnus que j’aimais Dieu de toutes les forces de mon âme ; et ne pouvant découvrir ce que je ne n’avais pas livré à Dieu, je demandai : « Jésus, dis-le moi et je Te le livrerai immédiatement, de bon cœur. » Jésus me dit avec bienveillance : « Ma fille, livre-moi ta misère, car c’est ta propriété exclusive. » À ce moment, un rayon de lumière illumina mon âme, je connus tout l’abîme de ma misère ; au même instant, je me suis blottie dans le Très Saint Cœur de Jésus, avec une si grande confiance que même si j’avais eu sur la conscience les péchés de tous les damnés, je n’aurais pas douté de la miséricorde de Dieu, mais le cœur contrit, je me serais jetée dans l’abîme de Ta miséricorde. Je crois, ô Jésus, que Tu ne m’aurais pas repoussée loin de Toi, mais que Tu m’aurais absoute par la main de celui qui tient Ta place. Tu as rendu l’Esprit, Jésus, mais la source de vie a jailli pour les âmes et un océan de miséricorde s’est ouvert pour le monde entier. Ô source de vie, insondable miséricorde divine, étreins le monde entier, et submerge-nous.


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