3 raisons de regarder Drôle, sur Netflix

Voila une nouvelle série qui porte bien son nom ! Depuis le 18 mars, Netflix nous propose une nouvelle série française, Drôle, qui cartonne déjà et s’est classée rapidement dans le top 10 des séries à voir du moment. On y suit le parcours de 4 jeunes humoristes, qui font du stand-up et tentent de percer à coup de blague. Je te donne 3 raisons de la regarder !

bande-annonce Drôle

1. Une plongée dans le monde du stand-up parisien

Ils sont nombreux à passer sur la scène du Drôle Comedy Club (on pense fort à Jamel, sur ce coup-là), dans l’espoir de se faire remarquer et d’avoir du succès grâce à leur humour. Drôle suit 4 jeunes :

Aïsssatou (Mariama Gueye)

Jeune maman, Aïssatou a l’impression d’avoir déjà pas mal sacrifier à sa famille et aimerait bien passer pour une fois en premier. Depuis 3 ans, elle essaie de percer dans le stand-up. Alors qu’elle tente un nouveau type de sketch, les choses commencent à changer pour elle. Un succès foudroyant auquel elle ne s’attendait pas et pour lequel elle ne s’était pas franchement préparée.

Nezir (Younès Boucif)

Nezir aime plus que tout ça la scène, sur laquelle il tourne en dérision toutes les galères par lesquelles il a pu passer ces dernières années (et il faut dire qu’il est plus que résilient !). Mais il est fauché de chez fauché, vit avec son père au chômage et fait des livraisons UberEats pour s’en sortir. Quand on lui propose d’écrire des textes pour un autre, il saisit sa chance.

Bling  (Jean Siuen)

Bling a eu beaucoup de succès, mais c’était il y a 5 ans et depuis, il végète un peu dans son club, ouvert avec sa soeur. Quand il réalise qu’il est dépassé par les nouveaux, il va essayer de faire son come-back, avec plus ou moins de réussite.

Apolline  (Elsa Guedj)

C’est un peu l’outsider de la série (on pense notamment au personnage de Camille dans Dix pour Cent), celle qui a un regard neuf et naïf sur ce monde. Sortie des beaux quartiers du 16e arrondissement, elle cherche à s’affranchir de son éducation bourgeoise ultra-privilégiée pour se lancer dans le stand-up, à l’insu de son entourage. Au passage, elle va aussi peu à peu craquer pour Nézir.

2. C’est (très) impertinent

J’avais commencé à regarder avec Crevette à côté, autant te dire que j’ai vite arrêté. On suit des jeunes, donc le langage est familier, cru parfois… Les vannes d’Aissatou et Apolline sont très portées sur le sexe et tendancieuses. Bref, à ne pas mettre à porter de toutes les oreilles.

« Vas-y pistache ! »

3. Drôle… mais pas que !

La scénariste Fanny Herrero (également auteur d’une de mes séries françaises préférées de ces dernières années : Dix pour cent) a l’habitude de creuser ses personnages en profondeur, montrant tant les bons que les mauvais côtés. Bref, humains et attachants. Ici, elle ne déroge pas à la règle. On craque pour la gentillesse de Nézir, rit de la douce folie d’Apolline, comprend le besoin de réussite d’Aïssatou.

Ma chronique de Drôle sur France Bleu Touraine

La loi des séries – Drôle

Drôle (2022) – 6 épisodes de 45-50 min – Netflix