Quand faut y aller, faut y aller. Je m’étais promis de ne plus parler sujets graves, sujets qui fâchent et autres tergiversations politiques dans ce blog, privilégiant le chant des oiseaux et les jolis paysages. Mais, tôt ou tard, faut retourner au charbon, se souvenir que les échéances électorales engagent bien plus que l’apéro avec les potes un dimanche soir. Bref, il faut argumenter, motiver, lutter.
Depuis vingt ans maintenant, lors de l’élection présidentielle, je ne vote plus « pour » mais « contre ». Parce-que, en un temps, il fallut empêcher Le Pen père d’entrer à l’Elysée ou empêcher Sarko d’y rester, par exemple.
Même schéma cette année : virer Macron, parce-que je ne vais pas à nouveau me tirer une balle dans le pied (M’sieur Blanquer, si vous lisez ces lignes …), et empêcher mémère Le Pen et trouduc’ Zemmour de s’installer dans les ors de la République et du 8e arrondissement.
Naturellement de gauche, soucieuse et inquiète du réchauffement climatique, ma voix devrait naturellement se porter sur Monsieur Jadot. C’est d’ailleurs ce que j’avais initialement envisagé. Mais avec une extrême-droite tonitruante et un Macron pas encore au tapis, je joue le tout pour le tout, j’abats la seule carte capable de barrer la route aux affreux : c’est le bulletin de Monsieur Mélenchon que je glisserai dimanche dans l’urne.