Après une exploration du colapen, je suis passée à celle de l'automatic pen. C'est un outil carré, deux lames de métal insérées dans un manche en plastique beige, (à l'origine les manches étaient en bois mais ils ne sont plus fabriqués ainsi).
Il est possible d'en trouver depuis quelques temps sur le Géant des Beaux-arts, j'en ai déjà vu chez Artéis.
J'utilise surtout les numéros 4, 5 et 6, respectivement 8mm, 13 mm et 19 mm de large.
J'ai employé du bistre noir et de la gouache extra-fine noir velours de Linel (malheureusement absente de la nouvelle gamme). Il est aussi possible d'utiliser de l'aquarelle liquide ou de l'encre sumi-e en différentes dilutions.
L'album contient des textures de traits, produites en variant la position de l'outil, en connectant les traces ou en les organisant en lignes. Cet outil offre un contraste puissant plein/délié, avec lequel j'ai réalisé des textures de lettres en jouant avec la place des pleins et aussi calligraphié des textes à la limite de la lisibilité. Reprendre un texte en calligraphie non ou à peine lisible fournit de l'aléatoire et permet de faire vibrer la texture.
Je publie aussi des images sur mon Instagram qui sont aussi visibles sur Facebook.
Ces albums sont réalisés en préparation des stages que j'anime en juillet à mon atelier "Calligraphier sur des fonds inspirants" et à Montreuil-Bellay "1000 & 1 manières de composer" pour Animalibri. Nous calligraphierons avec des techniques simples, nous explorerons l'univers des asemic writing, marierons les deux dans des compositions réfléchies. Ces deux stages sont tous niveaux.