Mon image animée Femme au papillon

Publié le 23 mai 2022 par Marie-Anne Keppers

J'étais fleur sans fragrance au grand pré de la vie,

Esseulée, livrée à la froideur d'aquilon

Et puis tu t'es posée en baiser d'infini.

Aux aurores, heure où je n'étais que bourgeon,

Tu te parais à peine d'éclats d'oripeaux,

Allégorie naissante en habit papillon

Une kyrielle d'étoiles pour seul manteau

Abat les affres de mon vide sidéral ;

Tu me perçois éclore au toucher de ta peau.

Nos destins s'allient en chrysalide nuptiale ;

Douce folie, chaud printemps réveillant nos cœurs,

Et mil bruissements d'ailes pour serment féal ;

Alors, je resterai la plus comblée des fleurs.

Lucas PAFEQUOT