Jean-Marc Sache (Le Zata)
Comme le dit si bien son rédacteur (presque solitaire), Jean-Marc Sache, le Zata est un îlot de curiosité dans la masse d'information de presse et de publicité. Complètement indépendant, le Zata est un webzine (qui fut à la base en format papier mais qui est passer depuis le début du nouveau millénaire du réel au virtuel) qui nous fait découvrir des talents de tous les horizons artistiques (musique, bd et cinéma principalement).
A part Zata, que fais-tu dans la vie ?
Si tu le permets, je rajoute l'article 'le' sur le zata. Historiquement, le site s'appellait au départ le Zatapathique illustré, avant d'adopté la version courte, le zata. Sinon pour payer les factures, je travaille pour un laboratoire de recherche.
Si demain on t'annonce que TF1 est interessé par le rachat de ton webzine, que ferais-tu ?
Je me dirais qu'il y a vraiment un gros problème de stratégie chez TF1, qu'ils ont perdu la tête !En tout cas, le but du zine n'est pas sa récupération quelle qu'elle soit. Le truc est de préserver un espace indépendant pour parler de choses peu présentes ailleurs, en dehors des grosses machines de presse qui donnent dans la masse. Pour reprendre le nouveau sous-titre du zata, d'être un îlot de curiosité dans l'océan qui ressasse toujours les mêmes sujets, les mêmes artistes, de tisser des liens avec d'autres îlots indépendants comme lewub.com ou hinah.com. Depuis les débuts, je garde un cap en dehors d'un système commercial et compte bien le rester. Ma motivation est de faire partager des découvertes, de parler de ce qui m'enthousiasme, pas du tout le côté financier.
Quel est ton plus beau souvenir en tant que rédacteur ?
Les vernissages d'Atrabile pour les Bile Noire, avec les cacahouètes et le jus de fruit. J'en avais fait un petit reportage qui était l'occasion de présenter les auteurs. Ou encore le compte-rendu des festivals d'animation d'Annecy. J'ai fait peu de choses sous cette forme "reportage", publié sur le site dans la rubrique des dossiers, j'aurais souhaité en faire plus, sur des événements ou des dossiers thématiques, mais le temps passe toujours trop vite.
Quel est ton idole inavouable ?
L'inavouable ne doit pas s'avouer. Comme tout bon politique, je vais détourner ta questionet te citer mes idoles avouables, comme John Peel, Gilles Peterson, Henri Langlois, Freddy Buache (amide Langlois, et fondateur de la cinémathèque suisse). Tous sont des passeurs entre les artistes etle public.
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