Quel spectacle : stupéfiant de talents et de beauté ! La cérémonie d’ouverture des jeux Olympiques de Pékin nous a fait tellement rêvé… à presque en oublier que la première puissance du monde, enfin très bientôt, est une dictature. Alors j’ai relu une chanson écrite il y a 65 ans, à Londres par Emmanuel d’Astier de La Vigerie dit “Bernard” et Anna Marly : La complainte du Partisan. C’est un hymne à la résistance, à l’époque contre le fascisme, mais suffisamment universel pour les dissidents, les démocrates, les syndicalistes, les peuples …etc. opprimés par la dictature en Chine.
Les Allemands Chinois étaient chez moi
On m’a dit résigne toi
Mais je n’ai pas pu
Et j’ai repris mon arme.
Personne ne m’a demandé
D’où je viens et où je vais
Vous qui le savez
Effacez mon passage.
J’ai changé cent fois de nom
J’ai perdu femme et enfants
Mais j’ai tant d’amis
Et j’ai la France entière le monde entier.
Un vieil homme dans un grenier
Pour la nuit nous a cachés
L’ennemi l’a su (Les Allemands Chinois l’ont pris)
Il est mort sans surprise.
Hier encore nous étions trois
Il ne reste plus que moi
Et je tourne en rond
Dans la prison des frontières.
Le vent souffle sur les tombes
La liberté reviendra
On nous oubliera
Nous rentrerons dans l’ombre