L’alerte rouge est levée, il y a même eu un peu d’orage et de pluie la nuit dernière, mais le grand sud-ouest a morflé. Canicule précoce. Autour de 40°C à l’ombre. Certes, ce chiffre n’a pas été tout à fait atteint sur l’île d’Oléron, mais il fit quand même beaucoup trop chaud hier et vendredi pour envisager autre chose que la planque à la maison, dans le noir des volets consciencieusement clos, avec pas mal de litres de d’eau à portée de gosier. Hier quand même, en début de soirée, une brève sortie fut tentée sur le port du Château d’Oléron. Quelques minutes pour constater que les cabanes d’artistes qui, normalement, le samedi à cette heure, grouillent de badauds, étaient désespérément vides, voire fermées. Pas un chat non plus sur la terrasse du bistrot « L’Annex », où il est bien difficile de trouver une place habituellement. Un port vide, une ville vide, une mer lisse comme un miroir, un ciel chauffé à blanc, aucun relief, une lumière moche. Je préfère l’hiver. Quant à ceux qui doutent encore du réchauffement climatique, vous savez ce que je leur dis ? Je vous préviens, c’est pas poli.
Le port du Château d’Oléron et la terrasse de « L’Annex » en pleine canicule, sur le coup de 18 h 30 le samedi 18 juin 2022