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Fête de saint Benoît, abbé, patron de l'Europe -Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 19,27-29.

Publié le 11 juillet 2022 par Crioult

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 19,27-29.

En ce temps-là, Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? »
Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : lors du renouvellement du monde, lorsque le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël.
Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Benoît XVI

pape de 2005 à 2013

Audience générale du 09/04/08 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

Saint Benoît, patron de l'Europe

Je voudrais parler aujourd'hui de saint Benoît, fondateur du monachisme occidental et aussi patron de mon pontificat. Je commence par une parole de saint Grégoire le Grand, qui écrit à propos de saint Benoît : « L'homme de Dieu qui brilla sur cette terre par de si nombreux miracles, ne brilla pas moins par l'éloquence avec laquelle il sut exposer sa doctrine » (Dial. II, 36). Telles sont les paroles que ce grand pape a écrit en l'an 592 ; le saint moine était mort à peine cinquante ans auparavant et il était encore vivant dans la mémoire des personnes et en particulier dans l'ordre religieux florissant qu'il avait fondé. Saint Benoît de Nursie, par sa vie et par son œuvre, a exercé une influence fondamentale sur le développement de la civilisation et de la culture européenne. (...) Entre le cinquième et le sixième siècle, le monde était bouleversé par une terrible crise des valeurs et des institutions, causée par la chute de l'Empire romain, par l'invasion des nouveaux peuples et par la décadence des mœurs. En présentant saint Benoît comme un « astre lumineux », Grégoire voulait indiquer dans cette situation terrible, précisément ici dans cette ville de Rome, l'issue de la « nuit obscure de l'histoire » (Jean-Paul II). De fait, l'œuvre du saint et en particulier sa Règle se sont révélées porteuses d'un authentique ferment spirituel qui a transformé le visage de l'Europe au cours des siècles, bien au-delà des frontières de sa patrie et de son temps, suscitant après la chute de l'unité politique créée par l'empire romain une nouvelle unité spirituelle et culturelle, celle de la foi chrétienne partagée par les peuples du continent. C'est précisément ainsi qu'est née la réalité que nous appelons « Europe ».


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