Magazine Humeur

Le vendredi de la 15e semaine du temps ordinaire - Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 12,1-8.

Publié le 15 juillet 2022 par Crioult

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 12,1-8.

En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger.
Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! »
Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ?
Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres.
Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ?
Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.
Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice,
vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Homélie attribuée à saint Macaire d'Égypte (?-390)

moine

Homélie 35 (trad. coll. Spi. Or. 40, p. 301 rev.)

« Le Fils de l'Homme est maître du sabbat »

  Dans la Loi donnée par Moïse..., Dieu ordonnait à tous de se reposer et de ne faire aucun travail le jour du sabbat. Mais celui-ci était « une image et une ombre » (He 8,5) du véritable sabbat, qui est accordé à l'âme par le Seigneur. En effet, l'âme qui a été jugée digne du véritable sabbat cesse de s'adonner à ses préoccupations honteuses et avilies et s'en repose ; elle célèbre le véritable sabbat et jouit du véritable repos, étant délivrée de toutes les œuvres des ténèbres...   Jadis, il était prescrit que même les animaux dénués de raison devaient se reposer le jour du sabbat : le bœuf ne devait pas être soumis au joug, ni l'âne porter de fardeau, car les animaux eux-mêmes se reposaient des travaux pénibles. En venant parmi nous et en nous donnant le sabbat véritable et éternel, le Seigneur a apporté le repos à l'âme qui était chargée et accablée du fardeau du péché, et qui, sous la contrainte, accomplissait des œuvres de l'injustice, assujettie qu'elle était à des maîtres cruels. Il l'a soulagée du poids intolérable des idées vaines et ignobles ; il l'a affranchie du joug amer des œuvres d'injustice, et il lui a donné le repos.   En effet, le Seigneur appelle l'homme au repos en lui disant : « Venez, vous tous qui peinez et êtes accablés, et je vous donnerai le repos » (Mt 11,28). Et toutes les âmes qui lui font confiance et s'approchent de lui...célèbrent un sabbat véritable, délicieux et saint, une fête de l'Esprit, dans une joie et une allégresse inexprimables. Elles rendent à Dieu un culte pur qui lui plaît, procédant d'un cœur pur. C'est là le sabbat véritable et saint.


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