Magazine Humeur

Le samedi de la 15e semaine du temps ordinaire - Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 12,14-21.

Publié le 16 juillet 2022 par Crioult

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 12,14-21.

En ce temps-là, une fois sortis de la synagogue, les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus pour voir comment le faire périr.
Jésus, l’ayant appris, se retira de là ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous.
Mais il leur défendit vivement de parler de lui.
Ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe :
“Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui je trouve mon bonheur. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement.
Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques.
Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement.
Les nations mettront en son nom leur espérance.”
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Philoxène de Mabboug (?-v. 523)

évêque en Syrie

Homélie n°5 sur la simplicité, 137-139 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 138 rev.)

« Il ne protestera pas, il ne criera pas »

Notre Seigneur n'a pas été comparé à un lion quand il a été conduit à la mort... Comme un agneau, une brebis, il gardait le silence quand il a été conduit à sa Passion et à la mort : « Il se taisait comme une brebis devant le tondeur. Il n'a pas ouvert la bouche » dans son humiliation (Is 53,7)... Debout devant le juge et interrogé, lui, le Maître et docteur de toute sagesse, ne répond pas..., afin d'accomplir cette parole : « Il a été conduit à l'abattoir comme un agneau » (Is 53,7). Ils le guident, le conduisent d'un lieu à un autre, le mènent d'un endroit à un autre, le traînant d'un juge à un autre comme s'il était muet. Devant Anne, il se tait (Jn 18,13) ; jusqu'à ce que celui-ci l'ait adjuré, il ne parle pas. Interrogé par Pilate, il garde le silence ; et jusqu'à ce qu'il ait entendu sa question : « Es-tu le roi des Juifs ? » (Jn 18,33)... il ne répond pas. Ils l'ont conduit alors à Hérode qui l'a interrogé pour voir et entendre de sa bouche des choses extraordinaires et pour le tenter (Lc 23,8s) : là encore, il a gardé le silence, n'a pas parlé, n'a pas répondu à son interrogateur. On le regardait comme un fou qui ne sait rien, comme un insensé qui n'a pas de réponse. Ses ennemis ont pensé ce qu'ils ont voulu, mais lui n'a pas abandonné l'innocence de l'agneau.


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