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Le jeudi de la 20e semaine du temps ordinaire - Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,1-14.

Publié le 18 août 2022 par Crioult

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,1-14.

En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux grands prêtres et aux anciens du peuple, et il leur dit en paraboles :
« Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils.
Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.”
Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ;
les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.
Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville.
Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes.
Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.”
Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.
Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.
Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le silence.
Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”
Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Saint Jacques de Saroug (v. 449-521)

moine et évêque syrien

Homélie sur le voile de Moïse (trad. Guéranger rev. ; cf Delhougne, p. 295)

« Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils »

Dans ses desseins mystérieux, le Père avait préparé une Épouse pour son Fils unique et il la lui avait présentée sous les images de la prophétie. (...) Moïse a écrit dans son livre que « l'homme quitterait son père et sa mère pour s'attacher à sa femme de sorte que les deux ne fassent réellement plus qu'un » (Gn 2,24). Le prophète Moïse nous a parlé en ces termes de l'homme et de la femme pour annoncer le Christ et son Église. Avec l'œil perçant du prophète, il a contemplé le Christ devenant un avec l'Église grâce au mystère de l'eau : il a vu le Christ attirer à lui l'Église dès le sein virginal, et l'Église attirer à elle le Christ dans l'eau du baptême. L'Époux et l'Épouse ont été ainsi totalement unis d'une manière mystique ; voilà pourquoi Moïse, le visage voilé (Ex 34,33), a contemplé le Christ et l'Église ; il a appelé l'un « homme » et l'autre « femme », pour éviter de montrer aux Hébreux la réalité dans toute sa clarté. (...) Le voile devait encore recouvrir ce mystère pour un temps ; personne ne connaissait la signification de cette grande image ; on ignorait ce qu'elle représentait. Après la célébration de leurs noces, Paul est venu. Il a vu le voile étendu sur leur splendeur, et l'a soulevé pour révéler le Christ et son Épouse au monde entier. Il a montré que c'était bien eux que Moïse avait décrits dans sa vision prophétique. Exultant d'une joie divine, l'apôtre a proclamé : « Ce mystère est grand » (Ep 5,32). Il a révélé ce que représentait cette image voilée que le prophète appelait l'homme et la femme : « Je le sais, dit-il, c'est le Christ et son Église qui ne sont plus deux mais un seul » (Ep 5,31 ).


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