Celui
qui demeure toujours au-dedans de son cœur se rend totalement étranger aux
agréments de cette vie. En effet, celui qui s'avance sous la conduite de
l'esprit ne peut connaître les désirs de la chair. Désormais, un tel homme
poursuit ses allées et venues dans la forteresse des vertus, trouvant en elles
des gardiennes de la citadelle de la pureté. De là vient que s'avère dès lors
impuissante toute la machinerie montée par les démons contre lui, même si les
traits de l'amour vulgaire viennent parfois heurter les portes de la
nature.
Saint Diadoque de Photicé : Les propos
ascétiques. Cent chapitres.