propos ascétiques LVII

Publié le 14 août 2008 par Moinillon
Celui qui demeure toujours au-dedans de son cœur se rend totalement étranger aux agréments de cette vie. En effet, celui qui s'avance sous la conduite de l'esprit ne peut connaître les désirs de la chair. Désormais, un tel homme poursuit ses allées et venues dans la forteresse des vertus, trouvant en elles des gardiennes de la citadelle de la pureté. De là vient que s'avère dès lors impuissante toute la machinerie montée par les démons contre lui, même si les traits de l'amour vulgaire viennent parfois heurter les portes de la nature.
Saint Diadoque de Photicé : Les propos ascétiques. Cent chapitres.