<< Poésie d'un jour
L’absence infinie
Tache pure, d’impureté.
Pourquoi ne pas arrêter de vivre ?
Je réponds par mes dessins.
Je suis sans espoir, mais je dessine.
M’arrêter est une décision au-dessus de mes moyens.
Peut-être ai-je tout de même un dernier espoir : celui de voir approcher
la lanterne de l’homme qui me suit depuis ma naissance.
Si je découvrais une porte ouverte, je la contournerais.
Fred Deux in Fred Deux au XXIe siècle, Préface d’Alexandre Grenier, Galerie Alain Margaron, Alain Margaron Éditeur, 2010.