Parfois je cessais de chanter,au point de l’inquiéterelle, toute fragile,que mon bel canto ravissaitjusques aux airs débilesque pour elle j’improvisais,tout à coup me voyaittriste devant la vérité...Le trou noir ne s’explique quepar les calculs savantsde savants restés ignorantsen matière d’opéra;or c’était cet obscurabîme que j’avais au cœurqui me paralysaitau dam de toute loi,sans qu’aucune autre explicationne nous fût accordée...Ceux qui ont mal sont seuls au monde ,et soudain la déprimes’est coulée avec la douleuren toi autant qu’en elle,au point de vous couper les ailes...Mais tu le sais de source sûreet pour elle si pure,cela seul adviendra:que le chant vous délivrera...Peinture: Matisse.