Le tumulte et le sang des fleuves...Ton jeune corps lancéau rebond souple des gazelles,pur esprit du ressortqui donne à ton seul mouvementla grâce de l’animal...Ne te retourne pas !La félicité la plus hauteque l’Unité résumedécoule aussi du bondd’un premier chant de solitudeélancé vers le cielet ses échos en multitudesoù le temps et l’espacese fondent en incertitude...Ne sois plus sûr de rien !Le vieux poète un peu foldingueen sa dernière tours’exalte et se griffe au sang vif:l’Apollon de Tubingueparle en langue comme un prophète,ou la donnant au chatparaissant d’une folle fêtefaute d’être écoutée...C’est un grand langage oubliéqui ressurgit parfois,en bribes ou en éclats d’éclairs -Écoute mieux en toi !