Rémy Salvat est un jeune handicapé de 23 ans, qui a écrit une lettre au président Nicolas Sarkozy, lui demandant de bénéficier du droit à mourir dans la dignité.
Ayant reçu une réponse négative du président Sarkozy, Rémy Salvat s'est donné la mort, en laissant comme ultime message au président Sarkozy : "vous ne m'avez pas laissé le choix".
Mais cet ultime message d'adieu n'est pas suffisant aux yeux du parquet : celui-ci a demandé une autopsie du corps de Rémy Salvat, aux motifs que les circonstances de sa mort demeurent troubles.
Effectivement, un jeune homme qui écrit au président de la république pour lui demander de lui donner le droit à mourir dans la dignité, puis qui écrit ensuite au même président de la république en lui disant "vous ne m'avez pas laissé le choix", nul doute que ce ne soit un assassinat, et les incertitudes qui pèsent sur ce dossier crèvent les yeux...
Rachida Dati, ministre de la justice, sous l'autorité de qui est placé le parquet, qui en a probablement marre de jouer avec votre argent pour s'acheter des robes et organiser des banquets, joue maintenant avec votre argent en faisant ouvrir en deux, à vos frais, le corps encore chaud d'un handicapé qui voulait seulement la paix.
Un médecin va donc, sur ordre de Rachida Dati, ouvrir en deux le cadavre de Rémy Salvat, de la base du cou au pubis, en extraire les viscères, les inspecter, les peser, les disséquer. Puis il va découper le sommet du crâne de Rémy Salvat, à l'aide d'une scie circulaire, pour extraire son cerveau, et l'examiner. Finalement, l'ensemble sera recousu, et le corps sera rendu aux parents, qui sont sûrement ravis de cette aventure, eux qui viennent déjà de perdre leur fils.
Nul doute qu'après cette sanguinolente charcuterie, le Parquet et Rachida Dati auront la réponse qu'ils attendent, et que toute les incertitudes seront levées : Oui, Rémy Salvat est bien mort d'une ingestion massive de médicaments, après avoir reçu une réponse négative de Nicolas Sarkozy à sa lettre, lequel Nicolas Sarkozy est plus prompt à massacrer les 35 heures et le droit du travail qu'à briser le tabou dépassé de la mort volontaire.
Évidemment, certains verront cette autopsie comme une punition, envers le jeune homme qui a osé laisser un message accusateur à Nicolas Sarkozy avant de se donner la mort. Certains voient le mal partout.