5e jour dans l'Octave de Noël - Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,22-35.

Publié le 29 décembre 2022 par Crioult

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,22-35.

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : ‘Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.’
Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »
Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction
– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Saint Bonaventure (1221-1274)

franciscain, docteur de l'Église

L'Arbre de Vie, n°7 (Œuvres Spirituelles, tome III, p.73 ; Sté S. François d'Assise, Paris, 1932)

Reçois l'Enfant dans tes bras

Le Maître de la parfaite humilité ne se contenta pas, Lui, l'égal en tout de son Père, de se soumettre à la plus humble des Vierges ; il se soumit encore à la Loi, afin de racheter et de libérer de l'esclavage de la corruption « ceux qui étaient sous la Loi, et de leur donner part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Gal. 4, 5 et Rom. 8, 21). Il voulut aussi que sa Mère, bien que toute pure, observât la loi de la purification. Rédempteur de tous, il voulut être racheté lui-même comme premier-né, présenté dans le temple de Dieu et il voulut qu'une victime fût offerte pour lui en présence des justes exultant de joie. Exulte donc toi aussi avec ce saint vieillard et avec Anne si âgée. Cours au-devant de la Mère et de l'Enfant et que l'amour triomphe de la honte, que l'affection chasse la crainte. Reçois l'Enfant dans tes bras, toi aussi, et dis avec l’épouse : « je le tiens et ne le laisserai point aller » (Cant. 3,4). Sois dans les transports avec le très saint vieillard et chante avec lui : « Maintenant, Seigneur, laissez aller en paix votre serviteur, selon votre parole ».