Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu -Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,16-21.

Publié le 01 janvier 2023 par Crioult

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,16-21.

En ce temps-là, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.
Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers.
Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur.
Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé.
Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Saint Pie X

pape de 1903 à 1914

Encyclique « Ad diem illum laetissimum » (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

Recevoir Jésus des mains de Marie

Puisqu'il a plu à l'éternelle Providence que l'Homme-Dieu nous fût donné par la Vierge, et puisque celle-ci, l'ayant eu de la féconde vertu du divin Esprit, l'a porté en réalité dans son sein, que reste-t-il si ce n'est que nous recevions Jésus des mains de Marie ? Aussi, voyons-nous que dans les Saintes Écritures, partout où est prophétisée la grâce qui doit nous advenir, partout aussi, ou peu s'en faut, le Sauveur des hommes y apparaît en compagnie de sa sainte Mère. Il sortira, l'Agneau dominateur de la terre, mais de la pierre du désert; elle montera, la fleur, mais de la tige de Jessé. À voir, dans l'avenir, Marie écraser la tête du serpent, Adam contient les larmes que la malédiction arrachait à son cœur. Marie occupe la pensée de Noé dans les flancs de l'arche libératrice; d'Abraham, empêché d'immoler son fils; de Jacob, contemplant l'échelle où montent et d'où descendent les anges; de Moïse, en admiration devant le buisson qui brûle sans se consumer; de David, chantant et sautant en conduisant l'arche divine; d'Élie, apercevant la petite nuée qui monte de la mer. Et, sans nous étendre davantage, nous trouvons en Marie, après Jésus, la fin de la loi, la vérité des images et des oracles. (...) Il suit de là, et Nous l'avons déjà insinué, que personne ne la vaut, non plus, pour unir les hommes à Jésus. Si, en effet, selon la doctrine du divin Maître, « la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jn 17,3) : comme nous parvenons par Marie à la connaissance de Jésus Christ, par elle aussi, il nous est plus facile d'acquérir la vie dont il est le principe et la source.