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Férie du temps de Noël (4 janv.) Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,35-42.

Publié le 04 janvier 2023 par Crioult

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,35-42.

En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. »
Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus.
Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? »
Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi).
André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ.
André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301)

moniale bénédictine

Exercices IV, SC 127 (Œuvres spirituelles, trad. J. Hourlier et A. Schmitt, Éd. du Cerf, 1967, p. 143-145, rev.)

Que je te suive avec amour et sagesse

Reçois-moi, Père saint, dans ta très clémente paternité, afin que dans le stade de ce saint propos où, par ton amour, j’ai commencé à courir, je te reçoive toi-même comme récompense et éternel héritage (1 Co 9,24). Reçois-moi, Jésus très aimant, dans ta très douce fraternité : toi, porte avec moi tout le poids du jour et de la chaleur (Mt 20,12) et sois ma consolation dans tout mon labeur, compagnon de mon voyage, guide et associé. Reçois-moi, Esprit Saint, Dieu-amour, dans ta très aimante miséricorde et charité : sois le maître et le précepteur de toute ma vie et le plus tendre ami de mon cœur. (...) Renverse le mur de mon existence passée, ce mur qui m’isolait de toi (Is 5,5). Attire-moi à toi avec tant de violence que, ravie par la douceur de ton inextinguible tendresse, je te suive avec amour et sagesse. Ô miséricordieux Jésus, vouloir est à ma portée mais parfaire je n’en trouve pas le moyen : tire-moi donc de la fragilité de la condition humaine par l’aide de ta grâce (Rm 7,18), et tourne mon âme vers toi par la loi immaculée de ton amour. Alors je courrai sans me lasser dans la voie de tes commandements (Ps 118,32) ; je m’attacherai à toi d’une manière inséparable, et tu seras avec moi, ô mon Seigneur, m’aidant sans cesse et me fortifiant dans l’œuvre que j’ai entreprise par amour de ton amour.


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