La valse des lents vertiges
Le sommeil nous empaille sans bruit
pour la traversée des ténèbres,
préservant en nous les images fragiles,
celles-là dessinées dans les fleurs
de givre sur les fenêtres de l'aube à venir.
Le vent est à l'est, la mère s'en est allée,
dans la valse des lents vertiges.
Jean-Pierre Otte in revue littéraire mensuelle, Janvier-février 2023, pp. 245, 246.