Le mercredi de la 1re semaine du temps ordinaire -Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,29-39.

Publié le 11 janvier 2023 par Crioult

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,29-39.

En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André.
Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade.
Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons.
La ville entière se pressait à la porte.
Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait.
Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche.
Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. »
Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. »
Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Saint Charles de Foucauld (1858-1916)

ermite et missionnaire au Sahara

Huit jours à Éphrem (Écrits spirituels de Charles de Foucauld, ermite au Sahara, apôtre des touaregs ; Éd. J. de Gigord, 1964 ; p. 138-139 ; rev.)

Suivez mes exemples en veillant dans le recueillement !

[Notre-Seigneur :] « C’est ainsi que J’ai passé devant vos yeux les trois ans de Ma vie publique, passant les jours tout entiers à instruire et à guérir, à faire le bien, aux âmes d’abord, aux corps ensuite. Et, le soir, que faisais-Je ? Le soir, Je me retirais loin de cette foule à laquelle Je m’étais si pleinement consacré le jour, et, cherchant la solitude, Je m’enfermais avec vous dans une maison hospitalière, ou bien J’allais dans la montagne, sur quelque sommet désert, et Je passais la nuit en prière…, de toute manière, Je passais la nuit dans le recueillement, le silence, à l’écart des foules, dans la veille et la prière… C’est l’exemple que Je vous laisse. C’est pour vous que J’ai agi ainsi : Moi qui suis assez fort, assez maître de Moi pour être partout comme seul avec Mon Père, puisque je Le vois sans cesse, Je suis toujours avec Lui, Je n’ai besoin ni de solitude pour Me recueillir, ni de silence pour Le prier, ni de prières particulières pour M’unir à Lui. Au milieu des foules, en parlant, Je suis aussi uni à Lui que dans plus profonde solitude. Je n’ai pas besoin de méditer pour Le connaitre ; car Je Le connais ; Je n’ai pas besoin de Me fortifier par Sa contemplation, car Je suis divinement fort… Je n’ai besoin ni de solitude, ni de veille, ni de silence, ni de prière, car, au-dedans de Moi, la prière est continuelle et parfaite… C’est pour vous donner l’exemple que J’ai passé tant de nuits dans une veille solitaire, à prier Mon Père, sous le ciel étoilé ou dans le secret d’une chambre close… Puisque Je fais tout pour vous tous, aimez-Moi donc et aimez-vous les uns les autres… Et suivez Mes exemples (…) en veillant dans le recueillement et le silence, en priant, en contemplant, en vous abîmant en Dieu… »