Sa Majesté ne kiffe pas la neige a priori. Comme tout ce qui n’est pas comme d’hab, qui mouille trop les papattes, qui fait froid. Mais la vie serait fort monotone s’il fallait juste aller d’un coussin à l’autre du canapé … Alors Sa Majesté s’enhardit, tente le grand dehors en fin d’après-midi, lorsque la neige ne tombe plus sur la grande ville et le petit jardin. La balade est brève, mais Sa Majesté ose les pattes dans le peu de neige qui reste. Ose les coudes et genoux, même si ça frotte le bidou. Ose le museau, si jamais dans le froid de janvier il y avait un mulot. Bredouille, Sa Majesté rentre se pelotonner sur un de ses coussins préférés, gloutonne une quantité non négligeable de croquettes, puis choisit de repartir dans le grand dehors pour la nuit. On est un guerrier ou on ne l’est pas.