On pourrait aussi ébaucher avec la main qui n’écrit pas, des chorégraphies aériennes fluides et voluptueuses, et croire alors – comme un enfant ? – que par le miracle d’une transmission pneumatique ce geste là marquerait une certaine empreinte dans l’invisible, destinée, sans que notre volonté intervienne à s’apposer sur le monde à un endroit que nous ignorons encore. Vraiment, ce simple mouvement, choisi, répété, effectué en quelques instants mais avec cœur dans une chambre dont les fenêtres sont ouvertes sur le bleu, pourrait transmettre un peu de souffle et de paix. Alors les choses vont mieux, on n’a pas perdu cette journée.