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Deuxième dimanche de Carême -Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 17,1-9.

Publié le 05 mars 2023 par Crioult

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 17,1-9.

En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmena à l’écart, sur une haute montagne.
Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière.
Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui.
Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre, et voici que, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! »
Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte.
Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et soyez sans crainte ! »
Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, Jésus, seul.
En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179)

abbesse bénédictine et docteur de l'Église

Le Livre des Œuvres divines, chap. 6 (in “Hildegarde de Bingen, Prophète et docteur pour le troisième millénaire” ; trad. P. Dumoulin ; Éditions des Béatitudes ; 2012 ; p. 202-203 ; rev.)

Contemple le visage de l’Amour céleste !

Dieu, Créateur de l’univers, façonna l’homme à son image et à sa ressemblance. En lui, il figura toutes les créatures, supérieures et inférieures. Il l’aima d’un tel amour qu’il lui réserva la place dont avait été expulsé l’ange déchu. Il lui attribua toute la gloire, tout l’honneur que cet ange avait perdus en même temps que son salut. Voilà ce que te montre le visage que tu contemples… cette figure symbolise l’Amour du Père céleste. Elle est l’amour : au sein de l’énergie de la déité pérenne, dans le mystère de ses dons, elle est la merveille d’une insigne beauté. Si elle a l’apparence humaine, c’est que le Fils de Dieu a pris chair pour arracher l’homme à la perdition, grâce au service de l’amour. Voilà pourquoi ce visage est d’une telle beauté et d’une telle clarté : c’est celui de l’éternelle beauté, de l’éternel amour. Il te serait plus facile de contempler le soleil que de contempler ce visage. La profusion de l’amour, en effet, rayonne, étincelle d’une brillance si sublime, si fulgurante, qu’elle dépasse, d’une manière inconcevable à nos sens, tous les actes de la compréhension humaine qui, d’habitude, assurent dans l’âme la connaissance des sujets les plus divers.


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