Magazine Humeur

Le jeudi de la 4e semaine de Carême -Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 5,31-47.

Publié le 23 mars 2023 par Crioult

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 5,31-47.

En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ;
c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai.
Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité.
Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés.
Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière.
Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. »
Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face,
et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé.
Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage,
et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !
La gloire, je ne la reçois pas des hommes ;
d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu.
Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez !
Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ?
Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.
Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit.
Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Sainte Catherine de Sienne (1347-1380)

tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, copatronne de l'Europe

Lettre 25, au cardinal Pierre de Lune (trad. Cartier, Téqui, 1976, tome 1, p. 248-252 ; rev.)

Rendre témoignage à la vérité !

Très révérend et très cher Père dans le Christ, le doux Jésus, moi, Catherine, la servante et l'esclave des serviteurs de Jésus-Christ, je vous écris dans son précieux sang, avec le désir de vous voir aimer sincèrement la douce vérité. (…) C'est dans ce sang que nous connaissons la vérité à la lumière de la très sainte Foi, qui éclaire l’œil de l'intelligence. Alors l'âme s'embrase et se nourrit dans l'amour de cette vérité ; et par amour de la vérité, elle préférerait la mort à l'oubli de la vérité. Elle ne tait pas la vérité quand il est temps de parler, car elle ne craint pas les hommes du monde ; elle ne craint pas de perdre la vie, puisqu'elle est disposée à la donner par amour de la vérité. Elle craint Dieu seul. La vérité reprend hautement, parce que la vérité a pour compagne la sainte justice, qui est une perle précieuse qui doit briller en toute créature raisonnable (…). La vérité se tait quand il est temps de se taire ; et en se taisant, elle crie par la patience, car elle n'ignore pas, mais elle discerne et elle connaît où se trouve plus l'honneur de Dieu et le salut des âmes. Ô très cher Père, passionnez-vous pour cette vérité. (…) Je vous demande, par amour pour Jésus crucifié et pour ce doux sang répandu avec tant d'ardeur, de devenir l'époux de la vérité, afin d'accomplir la volonté de Dieu en vous et le désir de mon âme, qui souhaite vous voir mourir pour la vérité. Je finis ; demeurez dans la sainte et douce dilection de Dieu. Doux Jésus, Jésus amour.


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